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Jean GORINI
"L'armée, c¹était sa seconde famille", confie Gérard Gorini en évoquant le souvenir de son père Jean, 91 ans, décédé lundi 20 février 2012 à l'hôpital de Luxeuil, où il séjournait depuis un mois et demi. Fils d¹un peintre en bâtiment de Thieffrans, Jean Gorini, qui a débuté dans la vie comme sabotier, était le quatrième d¹une fratrie de sept enfants (quatre filles et trois garçons). Il était né le 22 novembre 1920. Engagé volontaire le 29 mars 1939, il a passé vingt-cinq ans au service de son pays. Ancien combattant de 39-45, membre du maquis Roussel, il a aussi combattu en Indochine et en Algérie. La longue liste des distinctions qui lui ont été décernées témoigne de son engagement au service de la Nation : médaille militaire, croix de guerre 39-45 avec une citation, croix du combattant, médaille commémorative guerre 39-45, croix du combattantvolontaire de la Résistance, croix du combattant de l¹Europe, médaille coloniale avec agraphe Extrême Orient, médaille commémorative campagne Indochine, médaille des opérations de maintien de l'ordre en Algérie, médaille du combattant de moins de 20 ans, médaille de la reconnaissance de la Nation et étoile civique. En 1947, Jean Gorini avait épousé Erica Madach à Uberlingen (Allemagne) qui lui donnera deux enfants : Chantal et Gérard. Chef de service à la brasserie de Sochaux durant quinze ans, Jean Gorini avait ensuite connu une période de chômage. Attaché à ses racines haut-saônoises, il était venu s'installer à Montigny-lès-Vesoul en septembre 1979. Il partageait ses occupations entre la culture de son potager et la forêt. A 78 ans, il avait découvert les joies de pianoter sur un ordinateur. Durant une semaine, il aura été le doyen des Montinois. Un dernier hommage lui sera rendu le jeudi 23 février à 11h15 à la salle omniculte du crématorium d'Avanne. Selon sa volonté, Jean Gorini sera incinéré. A ses proches, la municipalité adresse ses sincères condoléances.
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